8.000 arbres à Bastogne

A Bastogne, il s’agit d’un projet de reboisement où PlantC intervient dans le soutien de 8.000 arbres sur près de 4,2 hectares. Six essences sont implantées : Mélèze d’Europe, thuya géant, chêne sessile, charme, douglas et épicéa.

Cette combinaison constituée d’essences feuillues, de résineux et s’inscrit dans un reboisement d’une parcelle de résineux post-scolyte.

Faire appel à une diversité d’essence, c’est favorable à l’avifaune (fleurs, fruits et glands, sources de nourriture pour les oiseaux, insectes et petits mammifères par exemple). Par conséquent, lors de la chute des feuilles, l’humus est généré et les systèmes racinaires sont complémentaires. Et cela impactera le recyclage des éléments profonds, l’activité biologique du sol, la fixation et la structuration du sol.

Période de plantation : Décembre 2023.
Taux de reprise : plus de 95% sauf pour les thuyas qui sont tous morts.
739,2 tonnes de CO₂séquestrés sur 30 ans.

Projet mené en partenariat avec la Société Royale Forestière de Belgique.

8.000 arbres à Bastogne
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Visite de la parcelle de Bastogne en 2025

Cette parcelle, qui mesure 4,14 ha, a été plantée à l’hiver 2023 et en témoigne la joie du propriétaire, nous avons constaté que le nombre de plants survivants a atteint au moins 95%.

C’est un excellent résultat qui met en exergue la bonne connaissance du propriétaire en matière de gestion sylvicole, car les essences sont clairement en station.

Parmi les essences, nous retrouvons :

Liste des essences présentes sur le reboisement de Bastogne

L’épicéa. Vous avez tous déjà vu un épicéa puisque c’est le résineux le plus commun en Wallonie. Cette essence est utilisée comme essence accompagnatrice, c’est-à-dire que les épicéas vont entrer en concurrence avec les autres arbres et les aider à grandir bien droit.

Le mélèze. Il est surtout apprécié pour sa croissance rapide, sa productivité et son bois de qualité. Il est, toutefois, assez sensible à la sécheresse, au vent et aux effets de compétitions. Il faut donc toujours surveiller les ronces, fougères ou autres végétaux qui pourraient l’empêcher de croître à sa guise !

Le chêne sessile. Véritable hot spot de biodiversité, il est la figure de proue parmi ses cousins pour sa résilience et son adaptation au changement climatique. Cette essence principalement héliophile est moins gourmande en eau que d’autres chênes.

Le charme est utilisé ici pour gainer le chêne et le contraindre à développer un fût bien droit.

Au loin, un champs de colza qui contraste le paysage

Le propriétaire a choisi de laisser des parties de sa parcelle en libre évolution. On peut donc y voir des bouleaux, des sorbiers des oiseleurs et d’autres essences entomophiles (que les insectes adorent) se développer.