Reboisement à Bertogne

1.575 arbres ont été plantés à Bertogne (336) sur une parcelle de 0.8 hectares. Le reboisement est consécutif à la présence de scolytes. En tout, il y a quatre essences différentes.

Cette combinaison constituée d’essences feuillues, de résineux et s’inscrit dans un reboisement d’une parcelle de résineux post-scolyte.

Faire appel à une diversité d’essence, c’est favorable à l’avifaune (fleurs, fruits et glands, sources de nourriture pour les oiseaux, insectes et petits mammifères par exemple). Par conséquent, lors de la chute des feuilles, l’humus est généré et les systèmes racinaires sont complémentaires. Et cela impactera le recyclage des éléments profonds, l’activité biologique du sol, la fixation et la structuration du sol.

Période de plantation : février 2023.
Taux de reprise : 95% (et ça, c’est grâce aux super gaines de protection que le propriétaire a pu installer !)
72 tonnes de CO₂séquestrés sur 30 ans.

Projet mené en partenariat avec la Société Royale Forestière de Belgique.

Reboisement à Bertogne
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Visite de la parcelle de Bertogne en 2024

Nous nous sommes rendus sur place le 02 mai 2024, juste avant de grosses averses printanières. Le ciel était chargé de nuages, lourds et gris. Toutefois, nous avons pris le temps de visiter les parcelles de plantation à notre aise et ce fût un très chouette moment !

Après un épisode de scolyte qui a touché une partie du peuplement, le propriétaire a choisi de faire appel à la SRFB et PlantC pour replanter sur sa parcelle.

Ce qui nous a frappé, c’est le soin apporté à cette plantation. Le propriétaire n’a pas lésiné sur les protections, il en a placé sur les essences les plus fragiles, mais aussi sur les essences les plus appétantes pour le gibier. Les chênes sont donc hors de portée de la dent du chevreuil et ça, c’est rassurant !

Le propriétaire a choisi de planter en mélange du chêne sessile avec du chêne d’Amérique qui viendra gainer son voisin. C’est un mélange bien pensé puisque le chêne d’Amérique, qui a une croissance plus soutenue et plus précoce que le chêne sessile, va induire une concurrence entre les deux essences, poussant le chêne sessile à croître à une allure plus soutenue ou du moins bien droit s’il veut continuer à avoir accès à la lumière.

Sur la parcelle à côté, nous retrouvons un mélange de charmes et de mélèzes d’Europe. Le mélèze, très peu tolérant à la compétition, est gainé par le charme. Le charme est une essence classique en sylviculture qui est souvent en mélange pour accompagner des autres essences. Sa fane est améliorante, ce qui permet au sol de se reconstituer et c’est une des essences phares dans le contexte du changement climatique.