Reboisement à Gedinne

Il s’agit d’un reboisement réalisé dans une optique de diversification après exploitation des épicéas à maturité. Ici, 8 essences ont été plantées : Epicéa, Hêtre, Chêne rouge, Pin Douglas, Mélèze d’Europe, Pin sylvestre, Pin de Corse et Cèdre de l’Atlas.

2.000 arbres ont été plantés avec le soutien d’entreprises et de citoyens engagés !

Le projet en détails

Les 8 essences en détail :

• Epicéa (Picea abies) – 605 individus.
• Hêtre (Fagus sylvatica) – 152 individus.
• Chêne rouge (Quercus rubra) – 152 individus.
• Douglas (Pseudotsuga menziesii) – 303 individus.
• Mélèze d’Europe (Larix decidua) – 242 individus.
• Pin sylvestre (Pinus sylvestris) – 182 individus.
• Pin de Corse (Pinus nigra subsp. Laricio Maire) – 182 individus.
• Cèdre de l’Atlas (Cedrus atlantica) – 182 individus.

Au total, 2000 arbres ont été plantés avec le soutien de PlantC.

• Période de plantation : Hivers 2019-2020 et 2020-2021.
• Taux de reprise vérifié à l’automne 2021.
• 213,68 tonnes de CO₂ séquestrés sur 30 ans.

Les pins, cèdres et hêtres augmentent l’intérêt biologique du projet (espèces associées qui vont pousser en parallèle des arbres et le pin laisse passer la lumière au sol. L’intérêt majeur du projet est également l’absorption du CO₂ importante.

Enfin, au niveau du sol, le mélange pied à pied des différentes essences résineuses assurera une bonne exploration des différents horizons du sol.

Ce projet est le fruit de notre partenariat avec la Société Royale Forestière de Belgique.

Visite de la parcelle en mai 2023

Sur cette parcelle, de nombreuses essences, essentiellement résineuses succèdent à une monoculture d’épicéa.

Les essences résineuses, mélangées pied-à-pied profiteront de leurs différents enracinements pour prospecter des horizons de sols adaptés.

Notre visite de terrain révèle une bonne reprise générale. Une belle diversité floristique s’exprime par ailleurs au sein de cette parcelle.

La petite oseille colore de rouge les cloisonnements, tandis que le genêt à balais, typique des sols acides, rivalise avec sa floraison jaune.

Si les coupes à blanc contribuent à dégrader l’ambiance forestière, elles produisent des états transitoires intéressants pour la biodiversité. des grainiers dormants qui se réveillent (souvenez vous on vous parlait de régénération naturelle), des espèces héliophiles qui revoient le soleil.

Des milieux transitoires qui constituent autant de haltes de biodiversité, une production de graines renouvelées, des effets de clairières temporaires.